Fondation Vasarely. Désormais l’avenir de l’institution est dans les mains d’un administrateur judicaire désigné par la justice, un retournement de situation qui permet l’espoir.
20 000 sérigraphies c’est le nombre que Victor Vasarely avait laissé à sa formation pour qu’elle puisse grâce à leur vente continuer à exister. La fondation contenait aussi 42 œuvres monumentales, 450 œuvres originales et presque 800 études inaléables. Ces œuvres ont été presque toutes dispersées.
Affaire Debbasch
Charles Debbasch président de la faculté de droit d’Aix-en-Provence avait gagné la confiance de Victor Vasarely. Ce dernier lui confia la présidence de sa fondation. Debbasch la « pilla » jusqu’en 1993. Il a été condamné pour détournement d’œuvres à deux ans de prion dont un avec sursis.
Une succession à problème
Michèle-Catherine Taburno-Vasarely, belle-fille des fondateurs, qui conduit des intérêts de l’hoirie Vasarely (André et Jean-Pierre), ancienne présidente de la Fondation de 1995 à 1997, prend possession en 1997, l’année du décès de Victor Vasarely, de près de 500 œuvres originales inaliénables du Musée didactique de Gordes (fermée définitivement depuis 1996), de 798 études inaliénables sur l’Art et la Cité du Centre architechtonique d’Aix-en-Provence et d’environ 18 000 multiple aliénables. Des œuvres anciennement inaliénables sont expatriées et vendues.